Considérées comme des commerces alimentaires de première nécessité, la plupart des boulangeries sont restées ouvertes durant toute la période du confinement qui s’est achevée le 11 mai. Voici trois témoignages d’artisans-boulangers qui prouvent l’engagement de tous les partenaires de la minoterie Méchain ayant choisi de servir coûte que coûte leurs clients. Merci et bravo à eux.Karine et Jonathan Bretaudeau, Boulangerie de la Porte Royale à La Rochelle (17)
« Nous nous sommes préparés très tôt aux mesures de sécurité sanitaire. Très vite, nous avons porté le masque, nous avons utilisé du gel hydroalcoolique et avons respecté la distanciation sociale. La première difficulté a été de faire adopter toutes ces pratiques de prévention à nos 9 salariés et d’organiser différemment les horaires de travail. Pendant tout ce temps de confinement, nous avons ouvert du lundi au samedi, de 6h30 à 14h, et nous n’avons pas eu recours au chômage partiel pour notre personnel. Côté clients aussi, l’application des gestes barrières et de la distance physique a été parfaite ; au début, il n’y avait qu’une personne à la fois autorisée dans le magasin, puis deux durant les dernières semaines. Au fur et à mesure, on a quand même senti de l’impatience chez certains qui en avaient marre de cette situation. Les demandes de portage à domicile ont été très nombreuses, ce à quoi nous avons pu répondre et ce qui nous a permis de compenser un peu la perte importante de notre chiffre d’affaires. En effet, même si l’afflux de clients venus de boulangeries fermées nous a aidés, la baisse très importante de l’activité snacking, l’arrêt des commandes pour la restauration scolaire et les restaurants ainsi que la chute des ventes de viennoiseries nous ont été préjudiciables. Malheureusement, nous pensons que la reprise économique n’est pas pour tout de suite et que nous allons être impactés encore longtemps par cette crise sanitaire. »
Le partenariat avec la minoterie Méchain : « le moulin Méchain a joué le jeu en nous livrant avant l’ouverture de la boutique et en répondant parfaitement à nos commandes de farines en termes de délais comme de quantités. » Nathalie et Sylvain Emery, Aux délices des anges à Yzon (33) « En tant qu’ancienne infirmière, j’ai su tout de suite qu’il ne fallait pas transiger avec les mesures de sécurité sanitaire que nous avons appliquées à nous, notre personnel de 4 salariés et à notre clientèle. Par exemple, entre chaque client, nous désinfectons le comptoir et le terminal à cartes bleues. Si nous étions ouverts tous les matins du mardi au dimanche, nous avons également mis en place un service de livraison qui a très bien fonctionné. Grâce au maire de notre commune, nous avons pu bénéficier d’aides de personnes pour ces portages à domicile qui pouvaient aller jusqu’à 130 par jour. En retour, nous avons donné à la mairie tous nos invendus pour les plus démunis. Chez eux ou à la boutique, nous avons senti que les gens avaient besoin de parler, de sortir un peu de leur solitude parfois. Cela a été pour nous une période éreintante et stressante, avec une perte de chiffre d’affaires de l’ordre de 30%. Nous en avons quand même tiré quelques avantages, comme celui d’améliorer notre organisation. Surtout, nous espérons que nos métiers auront été revalorisés aux yeux de tous. »
Le partenariat avec la minoterie Méchain : « La relation avec le moulin Méchain pourrait s’apparenter à une symbiose. Comme d’habitude, nos interlocuteurs chez notre fabricant de farine exclusif ont été réactifs et ont compris très vite qu’il était encore plus important pour nous pendant cette période spéciale d’être livrés dans le respect des délais. La minoterie Méchain est un partenaire idéal pour tous ceux qui veulent avoir un service personnalisé et aussi efficace que celui proposé par des groupes concurrents de taille plus importante.»
Gwendoline et Matthieu Bagouet, Boulangerie-pâtisserie Bagouet à Chalais (16)
« Pour ne pas inquiéter davantage nos clients pendant la période de confinement, nous avons mis en place toutes les mesures sanitaires, mais sans en faire trop. Pour les rassurer également et leur montrer notre solidarité, nous avons proposé de les livrer à domicile. Donc, chaque matin, pendant que mon épouse servait notre clientèle à la boutique, je faisais une tournée qui pouvait faire jusqu’à 40 adresses par jour. Même si nous avons pu maintenir comme cela le niveau habituel de nos ventes en boulangerie, l’activité pâtisserie et viennoiserie a été en chute libre. En avril, notre chiffre d’affaires général a subi une baisse de 55%. Nous avons quand même profité de cette période compliquée pour proposer des produits nouveaux comme le pain-burger, le préfou ou bien encore de la brioche, ce qui incitera peut-être maintenant les gens à venir chez nous plutôt que d’aller en grande surface pour faire certains achats. De même, nous allons peut-être nous réorganiser pour continuer les livraisons et ainsi fidéliser d’autres clients. En tout cas, nous espérons que le retour à la normale ne tardera pas. »
Le partenariat avec la minoterie Méchain : « C’est un partenariat exclusif et nous y tenons vraiment. Quand nous avons voulu commencer l’activité boulangerie voilà deux ans, c’est la minoterie Méchain qu’on nous a conseillée comme moulin indépendant à l’esprit familial. De même, c’est au moulin Méchain que Gwendoline a appris en 3 jours le métier de boulanger. Pendant le confinement, ils ont été comme d’habitude à l’écoute et ont répondu parfaitement à toutes nos demandes. Le commercial qui s’occupe de nous appelait chaque semaine pour savoir comment cela se passait pour nous. On avait vraiment l’impressiond’être soutenus. »
